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Date : 08-09-2023 21:14:38
Verone63, peut être parce que votre compte apparaissait comme n'existant plus suite à la suppression de vos interventions dans ce topic. Pour ma part je prends pour principe de rester respectueux et courtois et d'avoir le même comportement que ce soit face au clavier ou en réel.
Et pour répondre à Cathlea ce n'est pas en corrigeant une coquille que ça changera le fond de mon message en prenant exemple sur cet institut de formation rémoise et laïque, à destination des adultes, mais comme j'aurais pu prendre moult exemples. N'oublions pas que la laïcité a surtout permis concrètement la séparation des cultes et de l'Etat et défend le principe de LIBERTE. Ce qui prévaut n'étant pas le vêtement, mais le comportement.
Maintenant, j'accorde que c'est complexe.
"Je pense de plus en plus que la lutte contre ces accoutrements, religieux à n'en plus douter, est en fait moins un combat laïque qu'un combat contre le sexisme et la misogynie d'islamistes, ces obsédés sexuels qui vont même souvent jusqu'à voiler les petites filles."
Ce qu'il faut combattre est la contrainte radicale au nom d'une religion, ce sont "les fous de Dieu" qu'il faut combattre. Dans ces pays où les femmes encourent un grave danger pour revendiquer le droit de ne pas porter le voile, par exemple, bien sûr que d'autres font également le choix de le porter. Et une femme voilée ne signifie pour autant pas qu'elle souhaite voir ce choix imposé à toutes femmes musulmanes. Oui, même les femmes voilée par choix personnel peuvent soutenir la cause pour les femmes qui souhaitent ne pas/ou plus porter le voile.
La décision du Conseil d'Etat n'est pas tant contre le port de l'abbaya à l'école que la volonté de protéger cette minorité contre des actes qui pourraient à terme menacer leur intégrité physiques/morale. C'est bien une décision qui vise à "protéger" cette "minorité" des plus fous parmi ceux qui prétendent défendre la "Laïcité" (sic) à l'école (ah ok ça change tout alors).
"Le problème c'est que très vite, des débats ont porté non plus sur l'agression, mais sur le fait de savoir s'il fallait interdire ou non la kippa. Or, les tenants de l'interdiction prônent en fait une laïcité opposée de l’esprit de la loi de 1905. Et le pire, c’est qu’ils sont dans une totale hypocrisie, puisqu’ils se réclament justement de cette loi. Ils le font soit par ignorance, soit par mauvaise foi. Je préfère ne pas trancher. Mais je rappelle que l’homme qui avait proposé l’amendement sur l’interdiction de la soutane est ignoré du souvenir de la mémoire nationale. Contrairement à Aristide Briand."
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